C’est un classique de la gastronomie bourguignonne ! Or, l’escargot de Bourgogne, le « Gros Blanc », l’escargot des vignes, de son nom scientifique Helix Pomatia, n’est plus si bourguignon que cela. Même s’il existe des héliciculteurs dans notre région, ils n’élèvent pas cette espèce très particulière, qui met trop de temps avant d’arriver à maturité (elle est donc peu rentable) ; la plupart de ceux que vous trouverez dans le commerce sont importés.

Il ne vous reste plus qu’à les ramasser dans la nature, mais attention : les escargots Helix Pomatia, reconnaissables à leur coquille blanche et marron, étant rares, et protégés, il est interdit de le prélever entre le 1er avril et le 30 juin inclus, au moment de leur reproduction. Les autres mois, le ramassage n’est autorisé que pour les sujets dont le diamètre est d’au moins trois centimètres. De toute façon, même en Bourgogne, il y a des chances que vous ramassiez des individus de type Helix Lucorum, une espèce importée qui s’est vite répandue dans l’environnement.

 

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Plus que des escargots de Bourgogne, ce sont des escargots à la bourguignonne dont les amateurs se régalent, c’est-à-dire avec un « beurre d’escargots » (beurre, ail, persil), incorporé avec les escargots dans la coquille, le tout étant mis au four avant d’être dégusté avec un chablis, par exemple.

 

©Elena Eryomenko