La ville de Doué-la-Fontaine, rebaptisée dernièrement Doué-en-Anjou, située sur l’emplacement de la préhistorique Mer des Faluns, est percée d’anciennes carrières. C’est justement l’une de ces carrières désaffectées qui donna l’idée à Louis Gay de créer ici-même un domaine réservé aux animaux.

Le zoo fut inauguré en 1961, avec vingt espèces – 8 000 visiteurs s’y pressèrent la première année. Son fils Pierre allait poursuivre l’aventure en 1972, en mettant encore plus l’accent sur la défense de la nature et la préservation de la biodiversité, des thèmes très actuels aujourd’hui mais novateurs à l’époque.

Plus d’une centaine d’espèces

C’est donc dans un cadre unique mêlant les mondes animal, végétal et minéral que s’ébattent sur dix-sept hectares quelque cent trente espèces (mammifères, oiseaux, reptiles) de plus en plus rares dans leur pays d’origine : tigres de Sumatra, léopards de Java, panthères des neiges, pandas roux, rhinocéros noirs, ours à lunettes, sans oublier les grands classiques que sont les lions, les girafes, les guépards, les perroquets, les crocodiles, les singes… Au cours de leur « voyage », de continent en continent, les curieux se fondent dans un décor d’îlots, de cascades, de grottes.

 

Pour la défense et la préservation de la biodiversité

Le Bioparc ne se contente pas de protéger les animaux hébergés à Doué-la-Fontaine ; ses responsables soutiennent aussi les associations qui œuvrent in situ pour la défense des espèces menacées et la préservation des milieux naturels. Lors de leur venue, les visiteurs sont sensibilisés à l’importance de protéger les écosystèmes d’ici… et d’ailleurs.