Cet homme de fer a légué son nom au symbole de Paris et de la France !

Eiffel, Gustave de son prénom, ingénieur, est comme chacun sait le constructeur de la tour éponyme. Mais aussi, en tant qu’industriel à la tête de sa propre affaire, de la coupole de l’observatoire de Nice, de la structure métallique de la Statue de la Liberté, et d’un grand nombre d’ouvrages d’art.

 

Un ingénieur aux ouvrages multiples

Né à Dijon en 1832, Gustave Eiffel sort en 1855 de l’École centrale des Arts et Manufacture de Paris (plus connue sous le nom de Centrale). Il débute son activité professionnelle dans le Sud-Ouest : son premier grand chantier est, en 1858, le pont ferroviaire de Bordeaux, long de 510 mètres, chantier dont il assure la direction à 26 ans seulement. Ce succès, et d’autres, l’encouragent à fonder sa société. En 1866, il fait l’acquisition des Ateliers Pauwels de constructions métalliques, à Levallois-Perret.

 

Les ateliers désormais Eiffel enchaînent les grandes commandes, en France et en Europe : gare de Pest en Hongrie (1875), pont Maria-Pia à Porto (1877), viaduc de Garabit (1884), pont-canal de Briare (1890-1896)… et la tour Eiffel, formidable vitrine de son génie, élevée pour l’Exposition universelle de 1889.

Une carrière tardive de savant

Retiré après le scandale de Panama, où il écopa de deux ans de prison et d’une forte amende – jugement qui sera cassé –, il consacre les trente dernières années de sa vie à une nouvelle carrière, celle de savant. Il se servira d’ailleurs de sa tour parisienne pour mener diverses expériences. Gustave Eiffel est mort le 27 décembre 1923, à 91 ans.