Le port de ou du Guilvinec – le débat à ce sujet ne semble pas terminé – est situé dans l’estuaire du Steir, au bout du Finistère Sud, en pays Bigouden, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Quimper, non loin de Pont-l’Abbé et tout près de la pointe de Penmarc’h. Et regarde vers l’océan.

Important port de pêche – il est même le 3e après Boulogne-sur-Mer et Lorient et le 1er port de pêche artisanale de France –, (Le) Guilvinec s’est vraiment développé à partir de la seconde moitié du XIXe siècle (pêche au maquereau et à la sardine et conserveries, voies de chemin de fer), puis avec la création d’un pont au milieu du XXe siècle : l’ensemble portuaire est en effet constitué du (de) Guilvinec même et du village de Léchiagat (commune de Treffiagat-Léchiagat) qui se trouve de l’autre côté de l’estuaire.

 

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Immatriculés GV comme ceux des autres ports de pêche de l’ancien quartier maritime, les nombreux bateaux de pêche hauturière, côtière ou de petite pêche y sont peints de couleurs vives et sont joliment baptisés. Et rapportent lotte ou baudroie, raie fleurie, sole, seiche, églefin, cabillaud, merlan, Saint-Pierre, rouget… Crabes, langoustines aussi.

Nombre d’activités sur les lieux se rapportent à cette pêche en mer et s’ajoutent à celles des marins : criée, mareyage, poissonneries, conserveries, entreprises de construction ou de réparation navale, etc. Et le tourisme lui-même se développe autour d’elles et du port. C’est ainsi que la Cité de la pêche Haliotika, installée sur les quais, vous fait découvrir tout cet univers de l’activité portuaire, de la pêche en mer et de la filière halieutique (du grec halieus qui désigne justement le pêcheur en mer, de hals signifiant « sel » ou « mer » !) à travers visites guidées, expositions et ateliers.

 

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(Le) Guilvinec se découvre aussi à travers son arrière-port, son « cimetière de bateaux » et son espace de plaisance, ses plages, son centre, ses ruelles, son église Sainte-Anne longtemps espérée des gens de la mer et tardivement construite, son ancien Abri du Marin, ses trois phares (phare du Guilvinec ou feu du môle nord et Enclos des phares à la pointe de Léchiagat), son lycée professionnel maritime, également situé sur la commune de Treffiagat-Léchiagat… Mais, quel que soit le temps passé sur les lieux, essayez d’être présent en fin d’après-midi (du lundi au vendredi) pour assister, depuis les quais et sur terrasse panoramique surplombant le port, à un grand et beau spectacle : celui du retour de nombreux chalutiers accompagnés du vol dansant et chantant des gourmands goélands. Découvrez aussi la criée – une des plus grandes de France – avec la vente aux enchères des langoustines et des poissons tout juste débarqués, visitez un chalutier hauturier reconstitué (le Bara Breizh), participez à des ateliers culinaires qui proposent également des mets à base d’algues, dégustez même pour finir quelques fameuses langoustines ! Vous pouvez sinon venir tôt le matin pour le départ des bateaux. Voire, sur réservation, vivre une journée en mer sur un chalutier côtier…