À tout âge et quel que soit le lieu. Sur les places publiques, sur les parvis, lors des fêtes dans les villages… À Barcelone comme à Perpignan, Collioure, Millas, Osséja ou au festival de Céret… De tradition fort ancienne, codifiée au XIXe siècle, elle reste aujourd’hui une manifestation bien vivante de l’identité catalane.
La sardane est en fait à la fois une danse et une musique interprétée par un orchestre (coble ou cobla). Un cercle de danseurs se forme lors des premiers sons de la petite flûte (flaviol, flabiol…). Suivent les autres instruments et les pas légers se succèdent en rythme dans une chorégraphie très précise, avec « courts » et « longs », et en plusieurs rondes lorsqu’il y a plus de monde.
Interdite durant la dictature franquiste, la sardane est souvent devenue danse de résistance. Parfois vêtus de costumes traditionnels et chaussés de vigatanes, les danseuses et les danseurs se donnent la main – « Qu’elle est jolie la sardane, que l’on danse main dans la main… », chantait Monsieur Trénet -, lèvent les bras, sont unis et fiers d’être catalans !
Entrez à votre tour dans la danse, faites la ronde (plutôt après avoir appris les pas !) et participez à ce grand moment de convivialité. Image d’amitié et de paix, comme sur le dessin de Picasso au musée de Céret…
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