Au XVIIe siècle, un officier de l’armée du roi nommé Jacques-Augustin-Henri Chamarande vient chercher refuge à Rethel et y installe une charcuterie où il fabrique les premiers boudins blancs. La recette se perfectionne progressivement et est définitivement mise au point au milieu du XIXe siècle. La renommée du boudin blanc de Rethel débute dès le XVIIe siècle. À la fin du XIXe, les publicités mentionnent le boudin blanc comme la spécialité de Rethel.
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Une spécialité reconnue et protégée
Le boudin blanc de Rethel est fabriqué à base de viande fraîche de porc, lait, œufs entiers, épices, le tout embossé dans un boyau naturel. Dans le respect de la recette ancestrale, il ne contient ni fécule, ni conservateur, ni colorant. Sa production est placée sous le couvert d’une indication géographique protégée (IGP) depuis 2001.
Il se présente sous la forme d’un cylindre de 100 à 130 grammes avec un diamètre de 32 à 34 millimètres (boyaux de porc), ou de 70 grammes avec un diamètre de 20 à 26 millimètres (boyaux de mouton) en format réduit. Sa robe est de couleur claire et homogène, ses grains sont de taille fine à moyenne. Le boudin blanc de Rethel se décline dans plusieurs variantes : nature, aux champignons, forestier, truffé, au jus de truffe.
A déguster à tout moment
Incontournable des fêtes de fin d’année, le boudin blanc de Rethel doit se poêler au beurre, à feu doux, afin de le laisser prendre une belle teinte dorée sans éclater. Il peut se déguster avec des fruits (pomme, poire) ou des légumes (pommes de terre, asperges, champignons). On le sert aussi bien à l’apéritif, en entrée ou en plat principal. Il se marie parfaitement avec du champagne.
Chaque année, la ville de Rethel met à l’honneur sa spécialité à l’occasion de la Foire au Boudin Blanc. Un rendez-vous à ne pas manquer le dernier dimanche du mois d’avril pour tous les amateurs de boudin blanc !
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