Chaque année en juin, on entend de loin vrombir les bolides rutilants sur le mythique circuit des 24 Heures.

Une tradition qui perdure depuis 1923, et qui assure à cette course longtemps unique en son genre – largement copiée depuis – une place sur le podium des plus grands rendez-vous de la compétition automobile (avec le grand prix de formule 1 de Monaco et les 500 miles d’Indianapolis). Le Mans est tout simplement la plus ancienne course d’endurance de la planète, imaginée au départ pour promouvoir l’automobile et encourager les innovations techniques (pour n’en citer qu’une, rappelons que le frein à disque a été testé ici).

 

Le principe de la course

Les équipages, composés de deux pilotes, se relaient jour et nuit durant 24 heures chrono sur un tracé de 13,626 km qui emprunte une partie du circuit Bugatti et une partie de la départementale 338, avec la célèbre ligne droite des Hunaudières, longue de 5,5 km, qui a souvent permis de battre des records de vitesse (415 km/h en 1988 !) jusqu’à ce que des chicanes soient installées pour des raisons d’équité entre les véhicules.

De la réalité au cinéma

C’est Porsche qui arrive en tête des constructeurs les plus titrés. Et c’est justement au volant d’une Porsche 917 que Michael Delaney fait son grand retour aux 24 Heures. Michael Delaney, autrement dit Steve McQueen, acteur féru de sports mécaniques, as du volant et du guidon de moto, qui seul pouvait être crédible dans ce film sorti en 1971, directement inspiré par sa passion. Titre du long-métrage ? Le Mans, évidemment !